Empire

Maréchal Perrin dit Victor

Référence : MLPERRIN

Claude-Victor Perrin, dit Victor, né à Lamarche (Vosges) le 7 décembre 1764 et mort à Paris le 1er mars 1841, est un maréchal d'Empire (1807), nommé duc de Bellune en 1808.

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  • Marechal Perrin etain

Claude Victor PERRIN dit VICTOR
Duc de Bellune

Bizarrement, le Maréchal se fit connaître sans qu’on sût vraiment  pourquoi, sous son prénom de Victor, plutôt que sous son patronyme de PERRIN. Peut être y eut-il une analogie entre les mots Victor et victoire, mais rien ne permet de l’affirmer, aucun document n’en ayant fait état.
Dans l’ancienne armée royale, il exerça la fonction de tambour, instrument qu’il affectionnait depuis l’enfance, ce qui lui valut par la suite des commentaires peu flatteurs de la part de gens mal intentionnés : le Général DELMAS disait : « II y aura donc toujours du tambour dans cet homme, qui ne fait du bruit que lorsqu’on le bat : » Le Maréchal en effet, venait d’essuyer une défaite et s’en défendait en criant très fort.
Son père huissier, avait voulu faire de lui un notaire. Son goût pour le tambour le fil s’engager à 17 ans dans un régiment d’artillerie à Grenoble. Après dix années de service sans actions remarquables, il s’établit tout bonnement comme épicier à Valence.
Elu adjudant sous-officier en 92, il reprend du service et rencontre Bonaparte au siège de Toulon qui le fait nommer rapidement général de brigade. Il fait les deux campagnes d’Italie, commande en chef le 1er  corps en 1807 et reçoit le bâton de Maréchal en juillet de la même année.
Le 10 novembre 1908, Napoléon le fait Duc de Bellune ; ce qui provoque de la part de ses soldats ce mauvais jeu de mots : l’ancien sergent Beausoleil (surnom qu’on lui avait donné au début de sa carrière) est devenu le Duc de Belle-Lune !
II est battu en Espagne par les Anglais à Talavera, mais se rachète par le courage dont il fait preuve pendant la retraite de Russie.
Il prendra parti contre son maître en 1814, et sera rayé de la liste des maréchaux aux Cent Jours. Il ternit son honneur de soldat, en votant la mort de son ancien camarade, le Maréchal NEY.