Empire

Général Brayer

Référence : GLBRAYER

Le Général d'Empire Brayer avait été compris dans le testament de Napoléon pour une somme de cent mille francs.

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Michel Silvestre Brayer
Né le 31 décembre 1769 à Douai (Nord)

Mort le 28 novembre 1840 à Paris

Soldat au régiment suisse de Reinhart, le 20 avril 1782 ; adjudant-major, le 23 décembre 1793 dans le 3e bataillon de Puy-de-Dôme
Après s'être distingué aux affaires d'Emeding, en Brisgau, de Reichenau, le 6 mars 1799, et à plusieurs autres, le premier Consul le nomma chef de bataillon à la 103e demi-brigade, le 31 juillet 1800.
Le 8 avril 1803 Ney, alors général en chef et ministre plénipotentiaire en Helvétie, lui fit décerner un sabre d'honneur, accompagné d'un certificat conçu dans les termes les plus honorables, surtout à propos de sa conduite à la bataille de Hohenlinden.
Brayer fut nommé major du 9e régiment d'infanterie de ligne, le 21 décembre 1804, et membre de la Légion d'honneur en 1805; il fit la campagne d’Autriche, comme commandant de la 2e demi-brigade d'élite.
Commandant d'avant-garde du maréchal Lefebvre, en 1806 et 1807, il se distingua au siège de Dantzig, à la prise de l'île de Nehrung, où il reçut la croix d'officier de la Légion d'honneur ; il contribua au succès de la bataille d'Heilsberg, fut grièvement blessé à la bataille de Friedland.
Passé à la 1re division du 2e corps de l'armée d'Espagne, en 1808, il se signala à la bataille de Burgos et fut nommé commandeur deux jours après.
Général de brigade, le 26 mars 1809, il contribua puissamment à la prise du camp retranché sous les murs d'Oporto, se distingua à la bataille d'Ocaña, et à tous les combats qui eurent lieu dans la Sierra Morena. À la tête de deux régiments, il enleva la position de Pêna-Peras, regardée comme la clef de l'Andalousie.
Le 15 août 1811, il fut créé baron de l'Empire avec une dotation de 6 000 francs.
Général de division après la bataille de Dresde, où il fut blessé, il se trouva aux différents combats qui se livrèrent devant Leipzig. Dans la bataille du 19 octobre, un boulet tua son cheval et le blessa à la cuisse.
En 1814, il fit partie du corps d'armée du duc de Tarente, et se distingua particulièrement le 4 février à Châlons, à Montmirail, à la Ferté, à Bar-sur-Seine.
Mis en non-activité après l'abdication ; une ordonnance royale du 8 juillet le nomma chevalier de Saint-Louis.
A l'entrée de Napoléon Ier à Lyon, le 10 mars1815, le général Brayer, commandait cette place; il en partit le lendemain avec la division et passa le 22 mars la revue de l'Empereur sur la place du Carrousel. Commandant d'une des divisions de la Jeune Garde, il se rendit le 18 mai à Angers avec deux régiments, et sa conduite, dans cette ville, fut à la fois ferme et prudente. Créé chambellan de l'Empereur, gouverneur de Versailles et de Trianon, pair de France et comte de l'Empire avec dotation de 4 000 francs, il prit une part active aux opérations du général Lamarque dans la Vendée.
Grand officier de la Légion d'honneur en 1830, et pair de France en 1832, il remplit les fonctions d'inspecteur général de l'infanterie en 1833, 1834, 1835.
Admis dans le cadre de vétérance, le 30 septembre 1835, il reçut la grand-croix de la Légion d'honneur, le 15 février 1836, et fut mis en non-activité.
Le général Brayer avait été compris dans le testament de Napoléon pour une somme de cent mille francs.
Son nom figure sur la partie ouest de l'arc de l'Étoile.