Empire

Général Fournier Sarloveze

Référence : GLFOURNIER

François Louis Fournier Sarlovèze, général d'Empire français, est né à Sarlat, le 6 septembre 1773.

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Général François FOURNIER SARLOVEZE

C’est à Sarlat, à l’auberge paternelle du « Tapis Vert » qu’un des plus fameux sabreurs de l’Empire vit le jour. A dix-huit ans, ébloui par un régiment de Cavalerie, qui fait halte dans un relais de poste, il signe son engagement sur le champ. Il est intelligent, beau et cultivé, mais orgueilleux, frondeur et rancunier, ce qui lui vaut le qualificatif du « plus mauvais sujet de Napoléon ». Celui-ci ne l’aime guère, car le bouillant Colonel ose le critiquer et lui tient tête ouvertement. Après un scandale à l’Opéra, il est mis à pied. Mais l’Empereur, qui s’y connaissait trop en braves pour laisser un tel chef à l’écart, le réintègre et le nomme bientôt Général.
En Espagne, ses excès divers le font surnommer « EL DEMONIO », ce qui ne l’empêche pas de jouer de l’orgue et de chanter des psaumes dans un couvent de Visitandines terrorisées. C’était un des meilleurs tireurs au pistolet de l’Armée et ses duels ne se comptaient plus ; le plus mémorable dura vingt ans. Il se rencontra au sabre avec un Officier nommé Dupont, chaque fois qu’ils se retrouvaient au même grade, et que la distance le permettait, faisant régulièrement match nul, car ils étaient de force égale. Dupont, voulant se marier et mettre fin à ce duel à épisodes, proposa une dernière rencontre, au pistolet cette fois. Ils convinrent de se présenter chacun à l’orée d’un bois ; Dupont se cacha derrière un arbre et mit sa pelisse au bout du canon de son arme. L’autre fit feu et ne toucha que le vêtement. Son adversaire rusé ne riposta pas et le combat cessa ainsi.
En 1813, Fournier critiqua à nouveau l’Empereur, qui cette fois, l’exile, mais Louis XVIII le nommera Comte et l’autorisera à ajouter à son nom, celui de Sarlovèze.   

 

 

Un des meilleurs tireurs au pistolet de l'Armée