Empire

Général Kellermann de Valmy

Référence : GLKELLERVAL

Le Général d'Empire François Étienne Kellermann, également désigné sous le nom de Général Kellermann, (4 août 1770 à Metz - 2 juin 1835 à Paris), est un général français de la Révolution française et du Ier Empire, Fils du maréchal François Christophe Kellermann

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François Etienne KELLERMANN

Il est très difficile d’être le fils d’un homme aussi célèbre que celui du Maréchal Kellermann qui reçut de Napolèon le titre de sénateur, grand cordon de la Légion d’Honneur, duc de Valmy, Pair de France aux Cents Jours, il reste à l’écart des événements.
François-Etienne ébloui par la carrière exceptionnelle de son père ne se sent pas prêt à suivre la même route. Cependant, il s’engage au régiment-colonel de hussards comme simple sous-lieutenant. Il est nommé lieutenant en 1792 puis capitaine.
Il est employé à l’armée des Alpes après avoir été simple aide de camp de son père qui le fait engager dans l’armée d’Italie ; on le retrouve à côté de Bonaparte sur le pont d’Arcole puis à Rivoli, mais son grand fait d’armes, sous le commandement de Murat, fut la terrible charge qu’il dirigea de sa propre initiative et qui lui attribua sans équivoque la victoire de Marengo le 14 juin 1800, Bonaparte lui-même lui reconnut « des preuves de bravoure et de talents dans toutes les occasions ». Il y gagna grâce à cet exploit les trois étoiles de général de division.
Bien sûr, il est présent à Austerlitz où il est blessé. Puis on le retrouve au Portugal aux côtés de Junot où il obtient la capitulation de Sintra en août 1808. Il reste en Espagne de 1809 à 1811. A Valladolid on lui demande des explications sur les sommes qu’il avait levées sur cette ville : il eut cette réponse sublime « Croyez-vous que j’avais passé les Pyrénées pour changer d’air? ».
Il se bat encore en Allemagne en 1813, et malgré une santé précaire il participe encore à la Campagne de France, après s’être illustré à Wachau en tant que commandant la cavalerie du maréchal Ney. Il se rallia aux Bourbons, mais rejoignit Napolèon aux Cents-jours.
Il charge aux Quatre-bras et à Waterloo, où il est à nouveau blessé.
A la chute de l’Empire, Louis XVIII reconnaissant sa valeur militaire et sa grande bravoure, le fait Pair de France, à la mort de son père, et Duc de Valmy.
En 1828, il devient membre du conseil supérieur de la guerre. Il se rallie à Louis-Philippe et il est un des cinq Pairs de France qui participe au procès des ministres de Charles X où il réclame la peine de mort.
Il demeure en activité jusqu’en 1831 où il est mis en disponibilité, sa santé déclinant rapidement. Le courageux Kellermann avec sa bravoure et son impétuosité exemplaires ne put cependant empêcher la mort de l’emporter le 2 juin 1835, avec cette auréole de gloire immortelle de la célèbre victoire de Marengo qui aida sans aucun doute à la réputation du général Bonaparte, qui malgré l’initiative personnelle de son subordonné, restait néanmoins son chef hiérarchique…


Ph. Reignat