Empire

Général Lefebvre Desnouettes

Référence : GLLEFEBVREDES

Charles Lefebvre-Desnouettes (14 septembre 1773 à Paris - 22 avril 1822), général de division français, dans les armées de Napoléon Ier puis président en Alabama de la Vine and Olive Colony.

En savoir plus

(1 Avis)

  • General Lefebvre Desnouettes etain

Charles LEFEBVRE-DESNOUËTTES
Général Comte

Le jeune Charles Lefebvre-Desnouettes, né le 14 septembre 1773 s’échappe de son collège pour s’engager dans l’armée, d’abord au service du Roi dans les Chasseurs de l’Oratoire, puis dans la garde nationale de Paris en 1789, où il prend part aux événements révolutionnaires. On le retrouve au 5ème dragons à l’armée du Nord, puis en 1794 aux armées de Sambre et Meuse et Rhin et Moselle, avec le grade de lieutenant. Remarqué par le général Bonaparte, il est promu à la fonction d’aide de camp de celui-ci et se trouve à ses côtés lors de la bataille de Marengo. La carrière de cet officier est servie par un caractère admirable en toutes circonstances, « une grande douceur, une grande fermeté néanmoins, unies à un dévouement sans phrases ».
Il va passer de la gendarmerie d’Elite, au commandement d’une brigade de dragons en 1802, pour retourner dans le sillage de l’Empereur qui en fait son écuyer Cavalcadour en 1804 avant de la nommer 1er aide de camp de son frère Jérôme, roi de Westphalie, avec le grade de général de division. Le roi disait de lui qu’on « ne pouvait trouver à ce poste de confiance un homme plus aimé et plus estimé de l’armée ».
En janvier 1808, Napoléon le met à la tête des chasseurs à cheval de la garde, et le nouveau colonel-major de ce corps d’élite sert en Espagne comme chef d’état-major de Bessières. Le général de division Westphalien est fait alors général de division français : blessé, il est fait prisonnier par les Anglais, mais il s’évade à temps pour reprendre le commandement des chasseurs à cheval en 1812, pour la Campagne de Russie. Lors de la retraite, les cosaques sont stupéfiés par ce général qui les salue de coups de carabine. Il est en Saxe en 1813, et se distingue pendant la campagne de France où il est à nouveau blessé, au combat de Brienne. Rallié à l’Empereur au retour de l’île d’Elbe, il retrouve son titre de colonel-général des chasseurs à cheval de la garde, il se bat à Ligny, aux quatre-bras et enfin participe aux charges héroïques de Ney à Waterloo. Condamné à mort par contumace, le proscrit se réfugie aux Etats-Unis. Ce brave soldat est enfin gracié par Louis XVIII et rentre en France le 22 avril 1822. Malheureusement, le vaisseau qui le transporte, l’Albion, fait naufrage et notre héros disparaît à l’âge de 49 ans.